« Pas d’immixtion des tribunaux dans les conflits sociaux. »
« Touche pas à nos libertés syndicales. »
« Pas touche au droit de grève ! »
« Syndicalistes, pas terroristes ! »
Il suffit de se retrouver en manifestation et de lire ces quelques slogans affichés sur des pancartes pour se rendre compte que quelque chose est en train de se passer. Que le vent tourne, et pas favorablement. Que petit à petit, on rogne sur les droits fondamentaux des syndicats, notamment celui de se mettre en grève. Qu’à force de propositions de lois et de décisions judiciaires, c’est l’expression de toute notre démocratie sociale qui est en jeu.
A travers ces atteintes à ce qui constitue l’essence même de notre rôle de contre-pouvoir, ce ne sont évidemment pas les actionnaires et les patrons qui sont visés, assoiffés de dividendes qu'ils sont, mais bien les travailleurs dans la défense de leurs droits. Aujourd’hui grévistes, demain criminels ? Non !
C’est pourquoi, mercredi, le 7 juin, nous serons à nouveau dans les rues de Bruxelles. Pourquoi cette date ? Parce que ce jour-là, le Ministre de la Justice Van Quickenborne (VLD) présentera un projet de loi, en commission de la Chambre, qui s’apparente clairement à de la répression antisyndicale. Celui-ci évoque explicitement l’interdiction de manifester sur la voie publique, avec des peines pouvant aller jusqu’à 6 ans en cas de récidive.
Notre Régionale appelle ses militants à participer à la manifestation. Le rendez-vous est fixé à 10h, devant le cabinet du Ministre Van Quickenborne, Boulevard du Jardin Botanique n°50 à Bruxelles. Les titres de transport qui nous seront adressés seront entièrement pris en charge.
A titre d’information, voici l’horaire du train qui permettra à tout un chacun de rejoindre l’événement. A savoir, départ d’Arlon à 6h36 ; de Marbehan à 6h49 ; de Libramont à 7h09 ; de Rochefort-Jemelle à 7h33 ; et de Marloie à 7h40. Arrivée prévue à Bruxelles-Nord à 9h17.
Cette proposition de loi doit être retirée. C’est un enjeu démocratique, donc crucial. Mercredi, nous défendrons ni plus ni moins que notre liberté d’opinion.