On vous le répète depuis des semaines : participez à la grande manifestation à Bruxelles, organisée le 20 juin prochain par la FGTB en front commun, visant l’amélioration de nos salaires et de notre pouvoir d’achat. Pour vous inscrire, il suffit d’appeler le
063/24 22 50 ou d’envoyer un mail à fgtb.luxembourg@fgtb.be
A chaque grande action syndicale, les mêmes questions reviennent :
A quoi ça sert encore de se mobiliser? Pourquoi et pour quels résultats ?
Oui manifester sert encore à quelque chose. Oui des résultats sont régulièrement engrangés. En 2018, à quatre reprises, nous étions des milliers dans les rues de Namur contre la réforme des APE décidée à l’époque par le Ministre wallon de l’Emploi, Pierre-Yves Jeholet (MR). Sous la pression des syndicats, le libéral avait abandonné son projet, ce qui a permis de sauver près de 65.000 postes. Donc oui, la mobilisation paye encore. Et ce n’est qu’un exemple. Souvenons-nous encore du recul de la pension à points et de l’amélioration du salaire minimum…
On ne sait exactement pourquoi nous allons à Bruxelles lundi. Nos revendications ne sont pourtant pas tenues secrètes. Elles s’articulent même autour d’un slogan commun : « La vie est chère, il faut de meilleurs salaires ! ». De meilleurs salaires pour faire face à l’augmentation du coût de la vie (mazout +57,8%, gaz naturel +139,5%, spaghetti +26%...).
Pour illustrer nos propos, différents visuels explicatifs (une affiche et quatre tracts thématiques sur les produits alimentaires, le prix de l’énergie, l’index et les marges bénéficiaires des entreprises) existent et sont téléchargeables via l’adresse internet : https://www.fgtb.be/manifestation-20-juin
Prenez-en connaissance et n’hésitez pas à diffuser largement l’information autour de vous.
Une manifestation ne serait pas suffisante pour faire bouger les lignes et faire infléchir le Gouvernement et le patronat ? Rappelons tout d’abord que ce n’est qu’une étape de plus qui a déjà vu diverses actions se réaliser ces dernières semaines : journée de mobilisation et de grève le 22 avril, action en front commun devant l’hôtel de ville d’Arlon le 13 mai et le 31 mai, grève générale dans les services publics. Soyons clairs : si nous n’obtenons pas de résultats suffisants, il faudra durcir le mouvement.
C’est pourquoi dès le lendemain de notre déplacement à la Capitale, le 21 juin prochain, notre Comité fédéral se réunira pour débriefer mais aussi réfléchir à la suite à donner si les politiques et le monde patronal campent sur leurs positions. Si tel devait être le cas, d’autres actions seront à programmer dès la rentrée de septembre.
Mais pour cela, il faut d’abord réussir le 20 juin prochain. Chacun a un rôle à jouer, qu’il soit militant ou affilié, travailleur ou allocataire social. Pourquoi ? Parce que tout le monde est ciblé par des mesures qui pèsent de plus en plus sur les portefeuilles. L’amélioration du pouvoir d’achat ne tombera pas du ciel, les victoires syndicales résultent toujours d’un rapport de force et pour le créer, nous avons besoin de tout le monde !
